L’OTAN est et font partie de la Propagande de Daech et fournie meme la drogue a ceux ci et qui vous croyez est derrière tous ça ??

Bulgarie: Quand la drogue utilisée par les combattants de Daech est fariquée dans un labo de l'Otan !!!
 

Après l’arrestation d’un proche des frères Kouachi [soupçonné d’avoir voulu se rendre en Syrie pour faire le djihad] en Bulgarie, le pays est de nouveau lié à l’organisation de l’Etat islamique. Et pour cause, la Bulgarie produirait le captagon, une drogue utilisée par les combattants de Daech.

D’après Courrier International, qui rapporte l’information, le captagon serait fabriqué depuis 2011 dans un « laboratoire de l’Alliance atlantique » (Otan), en Bulgarie. La molécule (fénéthylline), issue de la famille des amphétamines, était à l’origine prescrite pour soigner l’hyperactivité, la narcolepsie et la dépression. Classé depuis 1986 dans la catégorie des stupéfiants, le captagon est, dès lors, officiellement interdit.

« Ça donne la pêche, tu te mets à combattre sans te fatiguer »

Pourtant, le captagon a continué d’être utilisé notamment lors du Printemps Arabe, engendrant l’enthousiasme dans les « foules de Tunis, d’Egypte et de Libye ». Pire, la drogue, est désormais prisée des combattants de Daech, qui seraient « complètement shootés ».

« Ça donne la pêche, tu te mets à combattre sans te fatiguer. Tu marches droit devant toi. Tu ne connais plus la peur. Les combattants l’utilisent pour veiller, pour contrôler leurs nerfs et pour augmenter leurs performances sexuelles », préciseL’Express, qui cite un trafiquant interrogé par Arte.

Un trafic qui s’exporte en Syrie

Le ministère de la Défense bulgare a officiellement, lui, démenti l’existence d’un « labo » de l’Otan dans le pays : « La production de captagon comme de tout autre produit psychotrope ne fait pas partie des activités ni des objectifs de l’organisation [l’OTAN]. » De son côté, l’ex-ministre de la Défense, Nikolaï Tsonev, loin d’être convaincu par cette déclaration, parle « d’un mensonge éhonté ».

Selon Courrier International, le trafic de captagon, qui était l’apanage du pays jusqu’à son entrée dans l’Union européenne en 2007, se serait déplacé vers la Syrie. Mais cela n’empêche pas le savoir-faire bulgare de traverser les frontières. En 2014, un ancien « expert » bulgare, employé de l’industrie pharmaceutique, qui monnayait ses compétences, a ainsi été arrêté au Liban.

Le captagon, la drogue qui fait oublier la peur aux djihadistes de l'EI

 
 

Utilisée par les combattants du groupe Etat Islamique, le captagon est aussi source d'un business juteux pour les jihadistes. Son trafic permet de financer des armes et des opérations militaires.

Ni peur, ni douleur... Sous son influence, on ne ressent plus aucune émotion. Petite pilule blanche à base d'amphétamines et de caféine, le captagon est devenue le nerf de la guerre menée par le groupe Etat Islamique.

Prescrite à l'origine contre l'hyperactivité, la dépression et la narcolepsie, elle est depuis 1986 classée dans la liste des substances psychotropes par l'OMS. Sa production a explosé au début des années 2000 en Turquie et en Syrie, où elle a fait l'objet d'un trafic à destination des pays du Golfe, avant de faire aujourd'hui le bonheur des jihadistes de Daech. 

 
 

Contrôler ses nerfs et booster les performances

Les effets stimulants du captagon sont largement plébiscités parDaech, par le Front Al-Nosra et les soldats de l'armée syrienne libre. "Ça donne la pêche, tu te mets à combattre sans te fatiguer. Tu marches droit devant toi. Tu ne connais plus la peur. Les combattants l'utilisent pour veiller, pour contrôler leurs nerfs et pour augmenter leurs performances sexuelles", explique un trafiquant dans un reportage réalisé par Arte.  

Une arme redoutable pour échapper aux pressions. ''On les frappait et ils ne ressentaient pas la douleur. La plupart d'entre eux rigolaient alors qu'on les bourrait de coups'', raconte un officier de la brigade des stupéfiants de Homs à Reuters. 

Un traffic juteux

Avec un prix fixé entre 5 et 10 dollars le paquet, le captagon est devenue une manne pour l'EI qui profite de son trafic pour financer armes et opérations militaires. "Un sac qui contient 200 000 pilules rapporte un demi-million de dollars" et ne coûte que quelques milliers de dollars à fabriquer, explique l'expert Radwan Mortada à Arte. 

Principalement produite en Syrie, la drogue inonde le Moyen-Orient, ravageant les combattants, mais aussi les civils. Interrogé par Reuters, un psychiatre syrien révèle que sa consommation a explosé après la révolution à cause des ''pressions économiques et psychologiques.''